" Chaque feuille qui tombe est une promesse d’éclosion à venir. " |
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Bonjour à tous,
Déjà la fin de l’automne ! Et déjà le dernier numéro pour 2024 de cette newsletter. Le temps passe si vite… et avec toutes les actions entreprises par le Syndicat, pas le temps de s’ennuyer ! Voici donc un flashback sur nos dernières activités ainsi que les informations que nous avons repérées pour vous. |
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| Tarifs pratiqués en RP : résultats de l’étude 2024 |
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Depuis 2012, le SYNAP réalise régulièrement des études afin de fournir un éclairage sur les évolutions et les pratiques des professionnels des relations presse en France. Sa dernière publication a pour objectif d’aider les agences et freelances à ajuster leurs stratégies tarifaires et de mieux répondre aux attentes de leurs clients.
En voici les principaux enseignements : Évolution des critères de calcul des budgets : les critères utilisés pour calculer un budget RP ont connu une évolution significative depuis 2017. Aujourd'hui, le nombre de livrables compris dans un programme constitue le facteur le plus déterminant, suivi par la durée de la mission et la typologie de la presse ; la notoriété de l'entreprise ou de la marque joue également un rôle non négligeable. En revanche, la complexité du dossier, auparavant prépondérante, est désormais moins prise en compte.
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Pratiques de facturation : l'étude révèle une tendance marquée vers la forfaitisation des honoraires basés sur le nombre d'actions ; une pratique qui concerne désormais 53% des répondants contre seulement 20% il y a cinq ans. Le forfait au temps passé reste stable à 40%, tandis que la facturation au réel est en déclin. Adoption de la mesure des actions : les professionnels sont aujourd’hui une très grande majorité – 73,2% des répondants – à intégrer des systèmes de mesure des actions ; un indicateur positif pour la profession qui gagne en transparence et en rigueur. Honoraires et tarification : les résultats montrent une large fourchette des taux journaliers moyens, allant de 300 à 1 100 euros. Cette disparité dans les tarifs pratiqués peuvent dépendre de 3 facteurs : la taille de l’équipe mise en place pour un client, la localisation des structures et donc du montant de leurs frais fixes, et enfin de la complexité des dossiers qui leur sont confiés. Perception des tarifs : 40% des répondants estiment que leurs tarifs sont sous-valorisés ; une perception qui s'est accentuée depuis cinq ans. Digitalisation et influence : les pratiques digitales, y compris la création de contenus et les collaborations avec des influenceurs, sont désormais intégrées par près de la moitié des professionnels, soulignant l'évolution des prestations offertes. Contrats et facturation : la plupart des professionnels interrogés privilégient les contrats à l'année (75%) et facturent leurs prestations de manière mensuelle (85%), ce qui reflète une certaine stabilité dans les pratiques de facturation. Le délai de paiement moyen reste autour de 30 jours pour la majorité. Transparence et éthique : le SYNAP se félicite de constater que près de 90% des professionnels ne pratiquent pas la rémunération au résultat, en accord avec les principes déontologiques de la profession. |
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| Nos adhérents ont du talent ... et pas que ! |
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Chaque numéro, cette rubrique met en lumière la réussite de l’un de nos adhérents. Aujourd’hui, exceptionnellement, ce sont 3 adhérents qui témoignent : Sylvie Le Roux, Laurent Payet et Claude Foucault, qui ont travaillé de concert sur l’édition 2023 de la Grande Armada. Sylvie Le Roux nous raconte cette expérience hors normes. |
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L’Armada 2023 : un accompagnement presse toutes voiles dehors ! “Quand l’Armada de Rouen a levé l’ancre pour sa 8ᵉ édition, qui s’est tenue du 8 au 18 juin 2023, nous savions qu’un défi de taille nous attendait. Ce rassemblement mondial de grands voiliers, véritable joyau de la Normandie, avait besoin de briller encore plus loin. |
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Objectif : transformer une couverture médiatique essentiellement locale en un rayonnement national et international, à la hauteur de ses 6 millions de visiteurs et de son ambition écologique et culturelle.”
Une équipe « Synap » pour passer à la vitesse supérieure “Le nouveau président de l’Armada, Jean-Paul Rivière, souhaitait donner un nouveau souffle à l’événement. Avec des collectivités et des partenaires toujours plus impliqués, il fallait un accompagnement presse structuré et ambitieux pour renforcer sa notoriété, non seulement en Normandie mais bien au-delà – en France et à l’international. Pressentiel, connu du Président, a donc pris la barre et constitué une équipe sur mesure, réunissant des expertises complémentaires, puisées au sein même du Synap ;-) Nous avons donc constitué un trio ad hoc : Claude Foucault (JetCom), aux manettes sur les contacts Tourisme et internationaux, Laurent Payet (LPConseils), avec sa maîtrise des partenariats et de la gestion de l’actualité chaude, et moi-même Sylvie Le Roux, en coordination générale et gestion directe de la presse locale et régionale. Une collaboration fluide, dynamique, teintée de convivialité et d’efficacité.”
Une approche sur mesure “La stratégie, pensée dès 2021 et lancée 18 mois avant l'événement, s’est construite autour de plusieurs axes forts : ● Avant l’événement : négociations avec des médias clés (BFM, AFP, Le Figaro, France Bleu…), conférences en France et à l’étranger (Londres, Amsterdam, Bruxelles) et voyages de presse immersifs. Ces initiatives ont permis de sensibiliser de très nombreux médias à l’événement et de nous réserver de belles pages juste avant sa tenue. ● Pendant l’Armada : un PC presse centralisé, des communiqués quotidiens, des visites exclusives sur les navires et dans la région, des déjeuners presse… Plus de 1000 journalistes ont été accueillis !
Des résultats à chavirer Et les chiffres parlent d’eux-mêmes ! En France, l’Armada 2023 a généré plus de 9 000 retombées médiatiques. 30 % des publications ont dépassé le cadre régional contre seulement 5 % de visibilité nationale pour l’édition 2019. À l’international, l’événement a généré 4,3 milliards ODV (Occasions De Voir). Les réseaux sociaux ont aussi explosé, avec plus de 35 000 mentions et 141,8 milliards de vues cumulées. Des chiffres qui donnent le tournis ! Après la fermeture des quais, nous avons repris nos valises, heureux mais bien fatigués (plus de 20 km de marche chaque jour…). L’Histoire dira si nous reprendrons le large ensemble mais en tous cas, quelle belle expérience !” |
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| Ils viennent de nous rejoindre |
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3 nouveaux adhérents ont rejoint le SYNAP ces dernières semaines. Nous souhaitons donc la bienvenue à : - Solène Hubault (Start’In RP - Vannes) - Sébastien Fernandes (Art Factor - Le Gault du Perche). - Bruno Chaudet (Université Rennes II - Rennes)
Vous n’êtes pas encore adhérent ? Pour nous rejoindre, rendez-vous sur le site www.synap.org ; cliquez sur l’onglet Nous rejoindre ; et laissez-vous guider tout au long du formulaire d’adhésion ! |
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Pour cette dernière newsletter de l’année, nous allons vous montrer comment votre IA générative préférée peut se transformer en un réel partenaire, voire un véritable coach.
Nous vous l'avons déjà expliqué dans les éditions précédentes de cette newsletter ou à l’occasion des ateliers SYNAP - comment ? vous les avez ratés ? Mais qu’attendez-vous pour vous inscrire ? |
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Pour obtenir une réponse la plus pertinente possible de la part de votre IA, il est crucial d’être le plus spécifique possible et de lui donner un maximum de contexte.
Oui mais non.
Souvent femme varie… l’IA et la newsletter du SYNAP aussi !
Aujourd’hui, nous allons justement vous expliquer que le manque de précision d’un prompt peut constituer un avantage.
Vous avez parfois besoin d’être challengé, poussé aux confins de votre créativité, de sortir de votre zone de confort ? Votre IA Gen peut vous y aider. En bref, l’IA va brainstormer avec vous !
Concrètement, comment faire ?
Dans ce cas, vous allez créer un prompt le plus général possible, en donnant un minimum de contexte, pour inciter l’IA à ne pas être trop “formatée” dans ses réponses. Ensuite, vous n’aurez plus qu’à échanger avec elle pour trouver l’angle ou l’idée créative.
Un exemple concret ? Si vous insistez…
Imaginons que nous devons lancer un programme d’amincissement pour hommes. Ce programme se base sur un rééquilibrage alimentaire, des séances de sport et un coaching.
Dans votre prompt, vous allez commencer par expliquer à votre IA ce qu’est ce programme et pourquoi il fonctionne aussi bien.
Ensuite, vous allez poser une question du type : quel angle et quels éléments aurais-je intérêt à utiliser pour faire connaître ce programme à la presse ?
Et à partir de là, vous allez échanger avec l’IA, comme ci-dessous :
- l’IA : Le tabou de l'amincissement masculin : mettre en avant comment ce programme répond aux besoins d’un public souvent négligé dans le domaine de la perte de poids – les hommes. Insister sur le fait que la prise de conscience de leur santé et l'amincissement restent parfois tabous pour les hommes, et sur la façon dont ce programme casse ces stéréotypes.
- Vous : Concernant le tabou, qu'est-ce qui pourrait faire changer cet état d'esprit ?
- l’IA : En résumé, briser le tabou autour de l'amincissement masculin nécessite un changement de discours, la mise en avant de modèles positifs, et la création de soutiens et de communautés. En montrant que prendre soin de soi est synonyme de force, d'accomplissement et de performance, il devient plus facile de transformer l'amincissement en une démarche valorisante et désirable.
- Vous : du coup, si je modifie le paradigme de la perte de poids chez l’homme, en passant de la notion de faiblesse (prendre soin de son corps est une marque de faiblesse de la virilité) à l’idée d’une marque de puissance (s'engager dans une transformation physique est une démarche de force et de maîtrise de soi), ça pourrait être une idée viable ?
- etc.
Et on peut continuer l’échange du tac au tac jusqu’à identifier des pistes viables.
N’hésitez pas à tenter l’expérience, et dites-nous si cela vous a effectivement apporté un plus ! Vos témoignages sont attendus sur le mail : communication@synap.org . |
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Dans cette rubrique, nous traitons des questions que peuvent se poser nos adhérents, ou nos confrères non adhérents. Nous nous basons sur des questions réellement reçues mais aussi sur des questions soulevées sur certains groupes de professionnels de RP.
Ce mois-ci, nous traitons d’un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre - virtuelle - sur LinkedIn. Une chargée de RP avait en effet posté un avis sur l’évaluation des campagnes RP. Elle y expliquait pourquoi, selon elle, le MUST en matière de mesure était le calcul de l’équivalent publicitaire. Post suivi de nombreuses réactions, de la validation pure et simple jusqu’à la dénégation outrée.
Alors, l’équivalent publicitaire : véritable outil objectif ou calcul au doigt mouillé sans valeur ?
La réponse du SYNAP : Pendant des années et des années, la seule méthode couramment utilisée pour mesurer les résultats d’une campagne RP était le calcul de la couverture média en équivalent publicitaire. Grossièrement résumé : pour chacun des articles obtenus pour une entreprise, si celle-ci avait dû payer cette exposition en achetant de l’espace publicitaire, combien cela lui aurait-il coûté ? |
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L’autrice du post originel justifiait sa position par les points suivants :
1. Une mesure de l'Impact - l'équivalence pub quantifierait la valeur des retombées médiatiques en offrant une vision claire du retour sur investissement.
Certes. Mais dans les faits, il y a une différence entre “quantifier” et “mesurer”.
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Par exemple, un article pleine page dans Libération peut être quantifié par le coût d’achat d’une page dans ce journal. Mais si l’article consiste en une critique virulente de l’entreprise, la valeur de celui-ci va être négative, à rebours des attentes de l’entreprise. De l'argent bien mal dépensé pour l’entreprise, en somme.
2. Une justification des Budgets - cet indicateur aiderait à démontrer la valeur des actions RP et à justifier les budgets alloués, illustrant ainsi l'efficacité des campagnes.
Oui, mais...
Si l’article considéré est neutre ou, pire, négatif, il sera difficile de le produire comme justification d’un investissement RP. Pourquoi l’entreprise payerait quelque chose qui ne l’aide pas, bien au contraire, dans son activité ?
3. Un affinement des Stratégies - l’analyse que permet le calcul de l'équivalent publicitaire aide à identifier ce qui fonctionne et à ajuster la stratégie RP pour maximiser l'impact de la campagne.
Encore une fois, non. Le calcul de l’équivalent publicitaire établit un coût d’achat d’une surface médiatique équivalente (comme son nom l’indique). Il ne donne aucune indication quant à l’intérêt des angles choisis ou l’impact que peut avoir une campagne sur l’image et la réputation d’une entreprise.
4. Un renforcement de la Notoriété - une équivalence publicitaire solide deviendrait un levier puissant pour amplifier la visibilité et la crédibilité d’une marque, renforçant ainsi sa position sur le marché et inspirant confiance auprès des parties prenantes.
Si seulement !
Pour toutes les raisons évoquées plus haut, un équivalent publicitaire n’est en aucun cas un gage de crédibilité ou de confiance.
En bref : vous le savez bien, mesurer la performance d’une campagne RP est un exercice complexe. Cela implique la prise en compte de plusieurs indicateurs, qu’ils soient quantitatifs (oui, l’équivalent publicitaire peut en faire partie) ou qualitatifs (reprise des messages clés de l’entreprise, tonalité de l’article…). C’est l’ensemble de ces critères qui vont permettre de mesurer si une campagne a été performante, si elle a besoin d’être réorientée et si elle a permis d’adresser correctement les publics cibles.
Cette question, qui se pose de façon récurrente depuis la création de notre profession, n’a pas fini d’alimenter les discussions entre les responsables RP et leurs clients. Les principales organisations professionnelles se sont bien entendu penchées sur le sujet et, depuis dix ans, elles se sont accordées sur un outil qui permet d’obtenir des réponses factuelles et “actionnables” - comme disent nos aînés anglo-saxons. Il s’agit d’un référentiel commun de mesure de la performance qui va mesurer :
- les actions RP engagées (eh oui, nous avons une obligation de moyens) - l’exposition générée dans les médias (nombre d’articles, tonalité,...) - L’impact sur l’opinion et l’engagement des publics cibles (notoriété spontanée, préférence de marque…) - L’impact sur le comportement des publics cibles (nombre de leads, parts de marché…).
Si vous ne connaissiez pas ce Référentiel de la Mesure, jetez donc un coup d'œil sur le site https://www.referentieldelamesure.com/. Vous y trouverez une matrice adaptable à vos besoins. A tester sans modération ! |
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A chaque édition de son infolettre, votre syndicat met en avant un chiffre parlant autour des métiers de la communication. Ce mois-ci, nous nous penchons sur un “marronnier” de la profession : la confiance des Français dans les médias. |
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Selon une récente étude de l'Institut Reuters, 63 % des Français font confiance à leur presse locale. Un chiffre significatif : il montre que, malgré la prolifération des sources d'informations en ligne, les lecteurs continuent de privilégier les titres qui leur sont proches, qui parlent de leur quotidien, de leurs voisins, de leur ville. |
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Parmi les raisons qui motivent un tel engouement, l’Institut Reuters pointe la connexion avec le terrain, la proximité avec les habitants et une couverture réaliste et nuancée des événements qui les concernent directement.
Plus qu’un simple chiffre, ce taux de confiance de 63 % est le reflet d'une réalité où les habitants ont besoin d'une information fiable, claire et ancrée dans leur réalité quotidienne.
Toujours selon cette étude, l'audiovisuel public, représenté notamment par le groupe France Télévisions, jouit d'un taux de confiance similaire, avec au moins 60 % des répondants affirmant faire confiance à ces médias. À l'inverse, d'autres médias nationaux, comme BFM TV et CNews, sont perçus avec davantage de défiance, respectivement par 40 % et 32 % des personnes interrogées.
Alors que la présence de fausses nouvelles et de contenus biaisés prolifère sur les réseaux sociaux, la presse locale reste un repère. Ce lien de confiance, fondé sur la proximité et l'engagement communautaire, est un atout considérable qu'il est essentiel de préserver et de valoriser.
Pour accéder au détail de cette étude : https://fr.statista.com/infographie/33357/confiance-dans-les-medias-information-en-france-par-groupe/ |
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Le SYNAP a la joie de vous annoncer son nouveau partenariat avec l’Université Rennes 2. L’idée de ce partenariat est de permettre à nos adhérents de confier l’un de leurs projets de communication à des étudiants du master “Communication des Organisations et Innovation Numérique”. Vous cherchez à dynamiser vos projets tout en soutenant la formation de futurs professionnels ? Le Master 1 "Communication des organisations et innovation numérique" de l’Université Rennes 2 vous offre l’opportunité de collaborer avec des groupes d’étudiants sur des projets concrets et personnalisés de communication. |
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Chaque année, des groupes de 3 à 4 étudiants travaillent main dans la main avec des entreprises et agences sur des problématiques réelles de communication : élaboration d’une stratégie de communication, d'un plan de relations presse, organisation d’un événement, conception d'un support (dossier de presse. etc.). Ceux-ci vous apportent leur vision, leur créativité et leurs compétences en termes rédactionnel, relationnel, analytique et de gestion de projet.
Comment ça se passe ?
Le projet se déroule sur l'ensemble de l'année universitaire, en deux phases :
● Premier semestre (septembre - décembre) : les étudiants analysent votre problématique et proposent des axes de développement. ● Deuxième semestre (janvier - avril) : concrétisation du projet avec la production de livrables spécifiques. Avec au final, une présentation finale (soutenance) à l’ensemble des partenaires et étudiants.
Les temps de collaboration avec les étudiants sont planifiés en fonction de vos disponibilités. Un encadrant pédagogique de l’Université vous accompagnera pour veiller à la qualité du projet tout au long du processus.
Intéressé(e) ?
N’hésitez pas à contacter de la part du SYNAP Albine Villeger, Département Information & Communication - albine.villeger@univ-rennes2.fr - tél.: 02.99.14.15.32 |
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Voici le moment de nous dire au revoir… pour 2024 ! Nous vous donnons rendez-vous en 2025 pour la suite de nos activités et projets, à votre service bien sûr. D’ici là, toute l'équipe du SYNAP vous souhaite une excellente fin d’année et de très bonnes fêtes !
L’équipe du SYNAP |
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