Le nouvel ADN des conseils en relations médias
L’arrivée d’Internet et du 2.0 nous a obligé bon gré mal gré à changer de paradigme, alors saisissons-nous de cette réelle opportunité pour affirmer ce qui fait nos forces en affichant nos différences.
Si, dans la version de juin 2014 du Livre Blanc quelques doutes subsistaient sur la place des réseaux sociaux dans l’exercice des relations médias, cette toute nouvelle version entérine définitivement le débat : les réseaux sociaux font maintenant partie intégrante de notre écosystème. Restent toutefois des questions en suspens qu’il faudra à nouveau nous poser : à qui revient la responsabilité du community management, du référencement, de l’inbound marketing ?
Derrière la richesse des réponses des annonceurs et des agences que vous allez découvrir, se dessinent les nouveaux contours de ce métier et de ce qui est son ADN : produire des contenus qualitatifs, créer et gérer du lien, détecter et analyser les signaux faibles.
Oui demain les relations médias se fonderont définitivement dans les relations avec tous les publics influenceurs.
Toutefois reste en filigrane la difficulté de s’affranchir ou non de la relation capitalistique avec ceux-ci. Les relations médias ont dans leur ADN de n’avoir jusqu’à présent pas eu à avoir recours à l’échange monétaire pour convaincre de la véracité des informations qu’ils communiquaient laissant aux journalistes le soin de choisir et la liberté de la presse de s’exprimer pleinement!
Les temps changent, les médias aussi… mais le souci de l’éthique demeure dans l’exercice quotidien de notre métier. Réjouissons-nous de cette constatation.
Autre excellente nouvelle, nous avons perçu combien les enjeux économiques de l’évaluation de nos livrables deviennent la pierre angulaire de la reconnaissance de la pertinence de nos
métiers et le levier pour co-créer de la valeur entre l’annonceur et son agence.
Ce qui était perçu comme un pis-aller corrélé avec la mécréante conversion publicitaire a su se transformer en une pratique cohérente et reconnue avec ses indicateurs quantitatifs bien sûr mais surtout qualitatifs.
Là où le marketing vient s’échouer exclusivement ou presque sur le quantitatif, les relations médias ont dans leur ADN le qualitatif, la perception des changements sociétaux, l’intuition.
Les annonceurs à ce sujet reconnaissent pleinement la compétence aux agences de gérer la communication de crise.
Les relations médias créent et génèrent du SENS car cette discipline de la communication est assurément basée sur l’Humain ; et à ce titre nous avons de belles victoires à gagner devant nous.
Frédérique Pusey
Présidente du SYNAP