Etude SYNAP / Data Observer : Les attachés de presse, première source d’information pour plus de 2/3 des journalistes

Entre décembre 2020 et mars 2021, le SYNAP a fait réaliser par son partenaire Data Observer une étude pour évaluer les transformations induites par la crise sanitaire sur les relations entre journalistes et attachés de presse. Parmi les points abordés, la forme et la qualité de l’information transmise, la fréquence des contacts ou encore la qualité des relations entre les deux professions ont été passées en revue. Conclusion : malgré les difficultés liées à la crise sanitaire, la relation reste solide et fructueuse.

Après une année mouvementée qui aura rebattu les cartes en matière de communication, le SYNAP a souhaité faire le point sur les relations entre les journalistes et les attachés de presse ou les conseillers en relations publics. Réalisée entre décembre 2020 et mars dernier auprès de 159 journalistes, cette étude démontre, s’il le fallait encore, que journalistes et attachés de presse travaillent de concert dans une relation globalement bonne.

Les attachés de presse : première source d'information des journalistes

76% des journalistes interrogés ont indiqué que les informations transmises par les conseillers en relations publics représentaient plus de 50% de leurs sources d’information. Au-delà du volume, c’est la qualité même des éléments transmis qui est plébiscitée puisque 77% du panel considèrent que ces informations leur sont utiles, voire très utiles.

Face à l'infobésité, une forte demande pour de l'information sur mesure

Les résultats de cette étude reflètent l’infobésité dont les journalistes sont victimes : 2/3 d’entre eux (66%) déclarent en effet recevoir plus de 50 communiqués de presse par semaine, et près de la moitié (47%) plus de 100. Sans surprise, les journalistes déclarent privilégier des relations plus directes et personnalisées, que ce soit à l’occasion de rencontres individuelles (86%), d’interviews téléphoniques (81%) ou de conférences de presse physiques (73%). Les conférences de presse virtuelles, même si elles se sont généralisées – Covid oblige - ont en revanche moins la cote : 62% des journalistes seulement estiment qu’elles leur sont utiles.