Newsletter #Mai 2023

SYNAP -Syndicat National des Attachés de Presse & Conseillers RP

 
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Qu'il est doux, dit la vieille ballade, d'errer parmi les bocages verts,
dans les beaux jours de l'aimable mois de mai,
quand les oiseaux voltigeant de branche en branche vous y invitent
par leur sauvage mélodie.

Sir Walter Scott - Harold l'Indomptable (1817)

 

Bonjour à tous,

Voici le mois de mai, le retour des beaux jours, promesse de soirées plus longues… et surtout, en cette année 2023, de plusieurs week-ends prolongés, qui seront bien appréciables pour nous faire patienter jusqu’à l’été !

Mais avant de profiter de ces opportunités de grands bols d’air frais, dans les bocages verts, comme le suggère le poète écossais, ou bien ailleurs, revenons ensemble sur les actualités du SYNAP. Bonne lecture !

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Retour sur l’Assemblée Générale 2023

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Comme annoncé dans le dernier numéro de notre newsletter, l’Assemblée Générale du SYNAP s’est tenue le jeudi 30 mars 2023 en mode hybride (présentiel et visioconférence). L’occasion de faire le bilan de 2022, une année marquée par le renforcement du maillage du Syndicat en régions avec la création de deux nouvelles Délégations régionales, portant à 6 le nombre de nos représentations à travers la France. 2022 aura également permis d’atteindre la parité du nombre d’adhérents entre les Régions et Paris.

Une montée en puissance confortée pendant l’Assemblée Générale avec l’entrée de plusieurs représentants régionaux au Conseil d’Administration.

Par ailleurs, le SYNAP a intensifié ses actions tout au long de l’année : création de nouveaux rendez-vous événementiels, mise en place de partenariats avec des établissements de formation au métier des RP et poursuite de son travail au sein de la filière.

LAssemblée Générale 2023 a également été l’occasion de renouveler en partie le Conseil d'Administration de votre Syndicat. Voici donc sa composition :

Bureau :

Présidente : Frédérique Pusey, consultante communication RP et communication de crise (Toulouse) et déléguée régionale Occitanie-Ouest

Trésorière : Sophie Decaudin, agence BPR France (Paris)

Secrétaire Générale : Claude Foucault, agence JetCom (Paris)

Vice-Présidents :

  • Jean-Paul Amary, consultant RP, coach, expert de justice honoraire (Paris)
  • Laurent Payet, agence Langage et Projets Conseils (Paris)
  • Bruno Sanvoisin, agence BS Conseil & Communication (Lyon), Délégué régional Auvergne-Rhône-Alpes

Administrateurs (par ordre alphabétique) :

  • Karine Baudoin, agence Résonance (Montpellier), et déléguée régionale Occitanie-Est-PACA
  • Annie Blin, agence AB3C (Paris)
  • Fabienne Cogneau, agence F2C (Colombes)
  • Véronique Desmazure, agence actuelles communication (Nuits-Saint-Georges) et déléguée régionale Bourgogne Franche-Comté
  • Jérémie Lotz, agence Noiizy (Strasbourg) et délégué régional Grand-Est
  • Véronique Martin, agence Presstance (Chantilly) et déléguée régionale Hauts-de-France
  • Béatrice Martini, agence Béatrice Martini RP (Paris)
  • Jean-François Schilling, agence Schilling Communication (La Rochelle)
  • Frédérique Vigezzi, agence Médiatiser.TV (Paris)

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Le SYNAP en régions

Notre nouvelle déléguée régionale pour les Hauts-de-France, Véronique Martin, a démarré sur les chapeaux de roues en organisant, dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias à l’école, une intervention sur le métier d’attaché de presse.

En format digital, le rendez-vous a réuni pendant une heure plus de 20 personnes le 29 mars dernier. L’objectif était de sensibiliser les étudiants en école de journalisme et de communication au métier d’attaché de presse.

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Anthea et Dimitri, en stage attaché de presse chez Presstance, sont intervenus pour donner leur vision du métier et répondre aux questions des jeunes.

Après une introduction sur les médias en France, le sujet s’est porté sur les coulisses du métier et, notamment, la relation avec les journalistes. Chacun a pu poser ses questions à travers un temps d’échange et de discussions. Véronique en a profité pour présenter le Synap et rappeler que les étudiants suivant un cursus spécialisé RP, relations presse ou relations médias pouvaient y adhérer pour une cotisation de 25 € par an.

La promotion de l’événement, ouvert à tous, s’est faite auprès des écoles de la région et via une publication Linkedin.

Du côté de d’Occitanie Ouest – PACA, notre déléguée régionale Karine Baudoin est intervenue à l’EFAP Montpellier le 22 mars dernier, invitée par Nathalie Thibaut, chargée du Master Communication et relations médias de l’École.

À la demande de cette dernière, Karine a présenté le Synap aux six étudiants de cette spécialité ainsi que les principales règles déontologiques des relations publics.

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Elle a terminé son intervention par la présentation du Référentiel de la mesure à travers un des cas concrets proposés sur le site www.referentieldelamesure.com. L’EFAP a ouvert son campus montpelliérain en septembre 2021.

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Les rendez-vous SYNAP

Le SYNAP a également organisé plusieurs événements au niveau national.

Le 19 avril dernier s’est tenu le deuxième Atelier SYNAP de la saison 2023. Les participants se sont vu présenter en avant-première les fonctionnalités de la solution MATRIS, une base de données médias et journalistes spécialement créée pour répondre au plus près aux besoins réels des communicants. Un projet porté depuis plusieurs mois par le SYNAP et le SCRP, en partenariat avec Augure, et qui devrait être lancé officiellement d’ici la fin de l’année, mais chut….

Le prochain Atelier, prévu pour le 9 mai, sera l’occasion d'évoquer la question des cadeaux, échantillons, voyages, etc. que nous pouvons proposer - ou pas - aux journalistes. Où se situe la limite ? Venez nombreux échanger sur le sujet !

Un thème dont nous aurons déjà commencé à discuter dans le cadre du e-café SYNAP du 5 mai avec Yann Guégan, journaliste en charge de l’innovation chez Contexte, site d’information pour les professionnels des politiques publiques. Yann est par ailleurs vice-président du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). C’est à ce titre qu’il nous présentera la recommandation émise par le CDJM en janvier dernier sur les bonnes pratiques des journalistes en matière de cadeaux et d’invitations.

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Nos adhérents ont du talent… 
et pas que !

Chaque mois, cette rubrique met en lumière la réussite de l’un de nos adhérents.
Aujourd’hui, Manon Ouellette, de l’agence La Grande Ourse Relations, nous présente une campagne menée pour la start-up Virtual Production House.

Créée en 2021 à Paris, Virtual Production House (VPH) est un studio LED proposant un plateau virtuel avec système de tracking caméra en temps réel sur fond écran LED. La société intègre une suite d’outils matériels et logiciels afin de répondre aux exigences du monde de la production.

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VPH accompagne ses clients sur l’ensemble de leurs productions (projets de films, fictions, clips ou publicités) en couvrant tous leurs besoins liés à la création de décors virtuels diffusés sur écran LED (mise en place de décors réels sur plateau, adaptation du contenu, mise à disposition de matériels comme des écrans LED, des outils de tracking caméra ou des serveurs…). L’entreprise se veut être un lieu de production, d’échanges, de rencontres et d’apprentissage ouvert à tous ceux qui veulent découvrir la production virtuelle et les différents métiers de la production virtuelle.

L’entreprise a contacté Manon pour qu’elle médiatise l’ouverture d’un nouveau lieu de tournage de réalité virtuelle, avec deux obstacles principaux : le marché de VPH est une niche où ils sont seuls à exercer ; et plus contraignant encore, un budget extrêmement réduit, qui ne couvrait pas la réalisation d’un communiqué ni la rédaction d’un dossier de presse.

En véritable MacGyver des RP, Manon a dû faire avec - ou plutôt sans ! Elle a donc décidé d’opter pour une action individualisée auprès des journalistes et a invité, un par un, les journalistes clefs sans s’appuyer sur un support écrit.

Armée uniquement de sa force de conviction, elle a réussi à faire venir sur les lieux des médias prestigieux comme BFM Business, Challenges, MédiaKwest ou encore Stratégies.

Les résultats ont été à la hauteur du challenge :

  • un reportage télé sur BFM Business,
  • un reportage paru dans MediaKwest
  • un article dédié dans Stratégies,
  • un article dans le Parisien,
  • une brève dans Challenges.

Malgré ces conditions extrêmes, cette campagne a également permis à l’un des co-créateurs de VPH d'être sollicité pour intervenir à l’occasion d’une table ronde du SATIS, le salon francophone dédié à la création et aux innovations technologiques au service des médias, du divertissement et de la communication audiovisuelle.

De très beaux résultats qui prouvent qu’avec un peu de débrouillardise - et beaucoup de talent - on peut réaliser de belles choses…

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Ils viennent de nous rejoindre

 

Deux nouveaux adhérents ont rejoint le SYNAP au mois d’avril. Nous souhaitons donc la bienvenue à :

- Jérôme Aubé, Coromandel RP (Paris)

- Elodie Boitier, indépendante (Liban)

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Le point Éthique - et tac !

Ce mois-ci, nous ouvrons nos colonnes à notre partenaire, Carole Gabriel-Jullien, Directrice de clientèle du département Entreprises & Administrations du CFC, Centre Français d’exploitation du droit de Copie.

Celle-ci revient sur un point épineux auquel nous sommes tous confrontés au quotidien : le droit de copie et de reproduction.

Peut-on diffuser des articles sur nos réseaux sociaux, nos sites internet ? Peut-on les partager avec nos clients ? Et si oui, sous quelles conditions ? Et lorsque notre prestataire de “pige presse” nous indique que le montant des droits d’auteurs est inclus, qu’est-ce que cela couvre ? Autant de questions que nous allons traiter aujourd’hui.

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Le CFC - Centre Français d’exploitation du droit de Copie - est l’organisme qui gère collectivement pour le compte des auteurs et des éditeurs les droits de copie papier et numériques du livre et de la presse. Pour la reproduction PAPIER, c’est une gestion collective obligatoire exercée par le CFC ; pour la reproduction NUMERIQUE, c’est une gestion individuelle par des apports de droits volontaires et non exclusifs.

Au CFC, nous savons bien que le partage, tant en interne qu’en externe, de contenus de publications fait partie du quotidien de toutes les sociétés et notamment de celui des attachés de presse et chargés de relations publics, que ce soit à des fins de documentation, d’information ou de communication.

Néanmoins, ces contenus sont protégés par le droit d’auteur et, sans autorisation préalable, leur rediffusion est illégale, selon l’article L122-4 du Code de la propriété́ intellectuelle :

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.

Les peines encourues, ainsi que le précise l’article L335-2 du CPI, sont très loin d’être anecdotiques :

Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. (...)

Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 750 000 euros d'amende.

Et le CFC, tout en étendant ses autorisations, a accru ses contrôles, réalisés notamment par des agents qui ont reçu une assermentation du Ministre de la Culture pour rédiger des procès-verbaux. Le CFC est par ailleurs très sollicité par des alertes des éditeurs découvrant des usages internes ou externes de leurs œuvres sans qu’aucune autorisation n’ait été donnée par leurs soins.

Alors qu’a-t-on le droit de faire et quelles sont les règles ?

Ce que nous devons retenir c’est que tout partage de contenus de presse (ou de livres) est autorisé tant en interne qu’en externe, sous quelque forme que ce soit - un panorama de presse (appelé communément mais de façon impropre « revue de presse ») ou des copies ponctuelles - s’il est encadré par un Contrat dédié.

Le simple fait de reproduire des extraits d’un article nécessite une autorisation, sous peine de tomber sous le coup de la loi. Il est donc indispensable de demander une autorisation de reproduction ou de copie soit auprès du média concerné, soit auprès du CFC. Nous pouvons donc en déduire facilement que toutes les organisations, en France notamment, sont susceptibles d’avoir au moins un Contrat d’autorisation avec le CFC pour tous les partages internes de contenus de presse, quels que soient le sujet et le support.

Il est toutefois autorisé de “signaler l’existence d’un article”, et ce, quel que soit le nombre de mots ou de signes utilisés pour le faire. Concrètement, nous avons donc le droit de publier un post incitant à lire un article sur le site source, sans avoir à demander d’autorisation préalable. Et il est communément accepté que, dans ce cadre, nous relayions le titre de l’article ainsi que son chapô, soit moins de 10% de l’article.

Les liens des articles vers le site de l’éditeur sont également et pour l’heure, libres de droits ; si tant est que le public à qui il est adressé soit abonné à la publication pour pouvoir le lire bien entendu !

Autre point important - et potentiellement trompeur : le communicant utilise les services d’un organisme de surveillance de la presse qui lui indique que les droits d’auteurs sont inclus dans le prix de l'article. Attention, piège ! Les droits d’auteurs inclus dans le prix de votre PDF correspondent à une consultation pour une personne unique (vous). Envoyer l’article en question à toute autre personne - même au client pour le compte duquel vous avez souscrit cette surveillance, ou le poster sur votre site internet ou vos réseaux sociaux nécessite de s’acquitter des droits afférents au Contrat d’autorisation.

Et ces règles s’appliquent à tous les médias, même ceux auxquels vous êtes abonnés, le droit de lecture n’est pas le droit de reproduction et de partage, même si le média est gratuit !

Mais revenons sur la partie mise en ligne d’articles de presse (site web, réseaux sociaux...), il est donc bien possible de signer un contrat dédié avec le CFC mais il est important de noter que ce contrat, comme les autres cependant, appelle certaines obligations :

- Les copies de contenus presse mises en ligne sont limitées à 100 nouveaux articles par an et par support (site, réseau social, plateforme).

- Les modalités d’utilisation de chaque publication sont précisées sur un Répertoire spécifique joint au contrat. Ce répertoire est accessible sur le site du CFC et il est mis à jour mensuellement à chaque nouvel apport de droit d’un éditeur confiant ainsi ses droits à l’organisme, jusqu’à ce que ce dernier gère, comme pour les copies internes, la quasi-totalité des contenus français, étrangers et des extraits audiovisuels.

- Les références bibliographiques de chaque article utilisé (titre de l’article, nom du ou des auteurs, titre et date de la publication de presse dont est issu l’article) doivent apparaître sur les copies diffusées afin de respecter le droit moral des auteurs.

- Le CFC fournit chaque année une pastille à apposer sur les copies de presse diffusées en externe afin de rappeler que l’organisation qui partage les articles bénéficie bien de l’autorisation de ses titulaires de droit.

- La reproduction et la diffusion des copies d’articles de presse à des fins de vente est interdite.

La copie d’articles de presse diffusée à l’extérieur de l’organisation (à des clients, prospects, administrés, adhérents...) sous forme numérique, requiert également l’autorisation des ayants droits ou du CFC et doit faire aussi l’objet d’un contrat.

Pour conclure, nous vous rappellerons qu’il nous appartient, à nous professionnels des RP, d’informer nos clients sur ces règles afin qu’ils ne se rendent pas coupables - souvent par méconnaissance - de plagiat et contrefaçon en renvoyant par exemple un article à l’ensemble de leurs collaborateurs ou en partageant un article particulièrement flatteur sur leur site internet ou sur leurs réseaux sociaux. D’ailleurs, n’hésitez pas à lui communiquer ce petit schéma établi par le CFC et qui figure ci-dessous.

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Petit message à l’attention des adhérents SYNAP : en tant qu’adhérents, vous bénéficiez de tarifs préférentiels et d’une relation privilégiée avec le CFC. N’hésitez pas à les contacter de notre part !

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La question du mois

 

Nos adhérents nous posent des questions, nous leur répondons !

Aujourd’hui, nous avons retenu la question de Sandrine, attachée de presse free-lance.

La question de Sandrine:

Pour m’épauler dans mon développement commercial, je suis en train de réfléchir à prendre un commercial freelance / apporteur d’affaires ou bien un abonnement à une plateforme de mise en relation. Auriez-vous des conseils à me donner pour choisir la bonne personne ou la bonne formule ?

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La réponse du SYNAP :

Voilà une question que bon nombre d’indépendants ou de petites structures se posent à un moment ou à un autre. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver entre les différentes propositions disponibles sur le marché. Sont-elles sérieuses, sont-elles efficaces ? Nous allons essayer d’y voir plus clair, en nous appuyant sur les retours d’expérience de plusieurs de nos adhérents.

Tout d’abord, concernant les plateformes de mise en relation : le principe est simple, elles mettent en relation, comme leur nom l’indique, les entreprises et des prestataires, Généralement, elles sont plutôt généralistes et proposent des “missions” tous azimuts, allant de la direction artistique au community management, en passant par les RP ou de la production de contenu. On y trouve donc toutes sortes de professionnels, du plus novice au plus chevronné. Avec des niveaux de prix fixés par chacun.

Notre conseil : testez ces plateformes en profitant de la période d’essai gratuit - selon les plateformes ce pourra être une période donnée ou bien un certain nombre de mises en relation. Cela vous permettra de vous familiariser avec leur mode de fonctionnement et de lancer vos premières demandes. Ensuite, pour choisir votre prestataire : comme pour tout “achat” sur le web, vérifiez les avis que ceux qui ont déjà fait appel à leurs services n’auront pas manqué de laisser ! Ces premiers essais vous permettront de voir si l’investissement en vaut la peine.

L’option “commercial détaché” peut présenter également un intérêt, mais attention ! Il est indispensable que la personne choisie comprenne un tant soit peu ce qu’est un attaché de presse. En effet, vous l’avez tous expérimenté un jour ou l’autre, notre métier est encore mal compris - combien d’entre nous se voient encore demander pour quel média ils travaillent ?

Au-delà de cette connaissance de base, vérifiez également que cette personne s’imprègne de votre philosophie et de votre vision du métier. L’une de nos adhérentes a organisé pour son nouveau commercial détaché une journée d’immersion dans son agence ; cette méthode s’est révélée payante.

Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte le mode de rémunération de ce commercial : facturation forfaitaire ? aux résultats ? (et dans ce cas, il est indispensable de définir en amont ces résultats : nombre de rendez-vous obtenus ? nombre de contrats signés ?) un mélange des deux ?

Attention toutefois au mode de rémunération en fonction du nombre des rendez-vous obtenus - au risque de vous retrouver face à un prospect qui, en fait, n’a pas de besoins en RP, ou alors “pas pour le moment”...

Laissons la parole à l’une de nos adhérentes qui a choisi cette solution :

Utiliser un commercial détaché nous a permis de capter de nouveaux clients et d’aller sur de nouveaux marchés (et généralement avec des contrats renouvelables sur plusieurs années) mais, pour avoir cette excellence et cette compétence, il nous a fallu payer cher. Mais c’est sans regret puisque le jeu en valait la chandelle. Dans ce cas, il est important de garder à l’esprit qu’il s’agit d’un investissement à moyen terme et le ROI sera de 12 à 18 mois. Il faut donc avoir les reins solides pour accepter de perdre pendant minimum un an”.

Un de nos adhérents vous propose une troisième voie : les clubs de Networking. Pour rappel, le principe de ces réseaux est de rassembler des membres qui se présentent les uns aux autres afin de développer collectivement leurs activités respectives Chaque membre devient donc le commercial de tous les autres, multipliant ainsi les opportunités. Cette méthode a toutefois ses limites ; comme le rappelle notre adhérent :

“Le problème est que notre profession / secteur est tellement méconnu et peu maîtrisé que les membres de mon club avaient du mal à parler de mon offre RP. J'avais beaucoup de contacts et de consultations pour des logos, des campagnes de com 360°, etc., mais jamais pour nos cœurs de métier.”

Autre option proposée par une adhérente : l’apport d’affaires. L’idée est de passer des accords avec d’autres agences, qu’elles soient généralistes (de type agence 360° qui n’aurait pas de service RP intégré ou alors réduit à sa portion congrue) ou bien étrangères : certaines agences internationales n’ayant pas de filiale en France ont parfois besoin d’intervenir sur notre marché pour certains de leurs clients ou prospects. Si vous retenez cette option, veillez à fixer en amont toutes les modalités : montant de la commission d’affaires, mode de fonctionnement (apport d’affaires vs. marque blanche) ... petit conseil pratique : exigez d’être en contact direct avec le client, et ce dès la phase de “prospection” - cela peut vous épargner bien des retards et des soucis.

Pour conclure, chère Sandrine : à vous de voir parmi ces différentes pistes, en fonction de vos habitudes de travail, vos objectifs et vos moyens, la meilleure solution pour vous. N'hésitez pas à nous faire part de vos choix et à nous faire un retour d’expérience !

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Le chiffre du mois : 97%

 

Chaque mois, votre syndicat met en avant un chiffre parlant autour des métiers de la communication.

Selon l'ACPM, 95 % des Français (15 ans et +) lisent chaque mois au moins une marque de presse. Les femmes sont les lectrices les plus assidues : 97 % d'entre elles lisent au moins une marque de presse chaque mois et 95 % des femmes CSP + au moins une marque de presse sur mobile chaque mois (versus 74 % de la population française globale).

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Une femme sur trois est ainsi, selon les données de l'ACPM, considérée comme une "grande" lectrice de presse” (versus 1 personne sur 4 dans la population globale).

Retrouvez les chiffres de l’ACPM sur le site de e-marketing : https://www.e-marketing.fr/Thematique/media-1093/presse-2210/Breves/Quel-est-le-top-20-des-marques-de-presse-les-381041/amp.htm

 

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Le coin lecture

Ce mois-ci, exceptionnellement, nous ne vous présenterons pas un ouvrage déjà publié. Nous avons préféré mettre en avant un livre qui sortira dans quelques jours, le thème nous en paraissant des plus intéressant. De plus, la réputation de Véronique Reille-Soult, son auteur, dans le monde de la réputation, justement, n’est plus à faire.

Nous vous proposons donc de découvrir avec nous « L’Ultime Pouvoir, la vérité sur l’impact des réseaux sociaux », qui sera publié aux Editions du Cerf le 11 mai prochain.

Depuis leur apparition, les réseaux sociaux se sont multipliés et occupent aujourd’hui une place prépondérante dans notre quotidien. Mais ils sont également le lieu de tous les excès et dérives : propos haineux, cyberharcèlement, fausses informations, théories du complot, voire manipulation des masses !

Véronique Reille-Soult nous propose dans ce livre une initiation aux réseaux sociaux, à leur histoire, leur fonctionnement et leur marchandisation, tout en examinant leurs possibles bienfaits et leurs dérives criantes. Faut-il limiter leur emprise ?

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Ces plateformes peuvent-elles être la solution à leurs propres problèmes ? En effet, les médias sociaux ont également permis l'émergence d'un cinquième pouvoir, après ceux de l'État et de la presse : celui de l'opinion publique.

Alors, est-il trop tard pour revaloriser le partage, la solidarité, les liens sincères et féconds que peuvent procurer les réseaux ? Et surtout ne faut-il pas, pour endiguer leurs dérives, parier sur l'intelligence collective plutôt que sur l'intelligence artificielle ? L’auteur nous offre un ouvrage complet, lucide et indispensable sur cet ultime pouvoir.

L’Ultime Pouvoir
par Véronique Reille-Soult
Editions Les Editions du Cerf
216 pages
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/20118/L-ultime-pouvoir

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Alors à très vite,

L’équipe du SYNAP

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