Newsletter #Juillet 2023

SYNAP -Syndicat National des Attachés de Presse & Conseillers RP

 
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La climatisation a ceci de bon qu'elle nous permet de porter
nos vêtements d'hiver au mois de juillet.

Jean Théodore Delacour - Scientifique (1890 - 1985)

 

Bonjour à tous,

Il fait chaud, très chaud, tellement chaud…. C’est donc sur fond de climatiseur - mais pas trop fort, n’est-ce pas, il n’est pas question de porter nos doudounes de ski au bureau, n’en déplaise à M. Delacour - que notre équipe vous adresse ces quelques lignes. Même si les vacances d’été se profilent, le SYNAP n’a pas encore dételé ! Voici donc nos dernières actualités. Bonne lecture !

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Les événements du SYNAP

Depuis notre dernière newsletter, le SYNAP s’est encore et toujours mobilisé pour ses membres et pour la profession. Les deux mois ont été actifs, voyez plutôt.

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Le 9 mai dernier, nous avions le plaisir de recevoir dans le cadre des e-Cafés SYNAP Yann Guégan, journaliste en charge de l’innovation chez Contexte, site d’information pour les professionnels des politiques publiques et par ailleurs vice-président du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM).

Les 18 participants ont ainsi pu échanger avec lui sur le thème “Cadeaux, échantillons, voyages, etc., que pouvons-nous proposer - ou pas - aux journalistes ? Et où se situe la limite ?”.

Le 23 mai, le SYNAP et son partenaire le SCRP se mobilisaient autour de la toute nouvelle “Loi Influenceurs”. En effet, les deux syndicats s’interrogent sur la définition même d’influence commerciale : cette terminologie fourre-tout ne pouvait-elle pas dans certains cas inclure les journalistes ? Et par extension, les professionnels des RP ne risquaient-ils pas de se retrouver “complices” - et donc passibles des mêmes sanctions ?

Une interrogation partagée par nombre d’attachés de presse et chargés de relations publics - le Courrier des lecteurs de cette édition y est d’ailleurs consacré (teasing !).

Le 20 juin se tenait un Atelier SYNAP sur un sujet technologique : “IA Génératives : opportunité ou menace pour notre métier”. On ne présente plus ChatGPT, un sujet pourtant encore mystérieux pour nombre de professionnels. Ce ne sont pas moins de 32 participants qui ont suivi cet atelier, dans le cadre duquel nos animateurs Sophie Decaudin et Bruno Sanvoisin ont passé en revue les différents cas d’utilisation pour notre métier et ont souligné les précautions à prendre.

Il reste encore tant à dire sur ChatGPT, nous y reviendrons à la rentrée. D’ici là, vous pouvez consulter plus bas la rubrique “Éthique (et tac)” : nous y traitons le sujet de l’utilisation de ChatGPT dans le respect de nos codes éthiques.

Enfin, le 4 juillet, le dernier Atelier SYNAP avant la pause estivale était consacré au thème “Travailler avec la presse régionale : spécificités et prérequis”. Véronique Martin et Sophie Decaudin ont abordé avec les 22 participants, adhérents du SYNAP ou du SCRP, les points suivants : l’ancrage en régions, quels sujets pour intéresser ce type de journalistes, la presse locale comme tremplin vers les médias nationaux et un focus sur les médias audiovisuels locaux et régionaux.

Vous auriez aimé assister à ces ateliers ? Vous souhaiteriez participer aux prochains ? Il vous suffit de devenir adhérent, en remplissant le formulaire à votre disposition sur le site www.synap.org, rubrique “Nous rejoindre”.

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Le SYNAP en régions

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Isabelle Lanaud, Alice Prouvé, Karine Baudoin, Sophie Della Mussia,
Mélanie Bulan et Simine Namdar

La délégation régionale Occitanie Ouest PACA du SYNAP organise régulièrement des rencontres avec des journalistes pour faciliter les relations de ses membres avec les rédactions.

Le 5 mai dernier, cinq attachées de presse ont ainsi rendu visite à Mélanie Bulan, la nouvelle rédactrice en chef de La Gazette de Montpellier, l’hebdomadaire local d’informations générales.

Au cours de cette heure d’échanges, les participantes ont pu faire connaissance, découvrir le nouvel organigramme de la rédaction, le fonctionnement du média au quotidien et ses objectifs de développement sur le web.

Rappelons que la Gazette de Montpellier fait partie du groupe La Gazette, qui gère également deux autres éditions : Nîmes et Sète. Elle paraît tous les jeudis, dispose d’un fil d’actualités sur Internet (La Gazette Live) et d’une application. Ce fil de brèves et de vidéos est pour l’instant considéré comme un canal vers les réseaux sociaux mais est appelé à l’avenir à valoriser les papiers de la semaine. La rédaction publie sept hors-séries dans l’année sur les thèmes culture/loisirs (majoritaire), immobilier et jeunesse. L’hebdo compte une douzaine de journalistes et photographes, dont trois responsables de pôle : Caroline Arbouet pour les enquêtes, Laurence Creusot pour la culture et Jean-Baptiste Decroix (aussi directeur du groupe) pour la Gazette Live.

Le 24 mai dernier, c’est avec Nelly Barbé, nouvelle co-correspondante du Parisien à Montpellier (aux côtés de Christian Goutorbe), que les adhérents de cette délégation avaient rendez-vous. Cette ancienne rédactrice en chef adjointe de la Lettre M (infos économiques régionales) collabore également avec la Revue des Vins de France et VS&News (presse spécialisée viticulture).

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Nos adhérents ont du talent… 
et pas que !

Chaque mois, cette rubrique met en lumière la réussite de l’un de nos adhérents. Aujourd’hui, Stéphanie Engelvin, de Lyon Tourisme, nous présente une campagne

Le 6 avril dernier, ONLYLYON Tourisme et Congrès, accompagné d’une quinzaine de professionnels du tourisme lyonnais, s’est rendu à Bruxelles pour la première étape d’une tournée promotionnelle européenne en train baptisée la Lyoncootive.
 

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Engagé depuis plusieurs années pour un tourisme plus responsable, ONLYLYON Tourisme et Congrès souhaitait valoriser le train (mode de transport collectif le moins polluant) et en faire le moyen de transport privilégié des touristes français mais aussi européens pour venir découvrir Lyon et sa région.

Au programme de ce projet :

  • (Re)Faire connaître Lyon et sa région en tant que destination facilement accessible en train depuis les grandes villes européennes pour un city break gourmand,
  • (Re)Nouer le contact avec les professionnels du tourisme et la presse sur place,
  • Faire rayonner l’offre touristique de la région lyonnaise auprès des professionnels et du grand public,
  • Valoriser les modes de déplacement doux.

Dans le cadre de ce projet, le service presse, en partenariat avec le Service Presse d’Atout France Belgique, a organisé un workshop dédié à la presse belge francophone et néerlandophone le jeudi 6 avril. Sur les conseils d’Atout France, le workshop presse s’est tenu en même temps que le workshop pro.

Les invitations presse ont été envoyées sur les fichiers de chacun des deux partenaires - Stéphanie a invité ses contacts privilégiés belges en remontant jusqu’à 32 ans en arrière !

Ce workshop, d’un format plutôt original, a duré plus de 3 heures et a été un véritable succès. Il s’est terminé par une présentation de la destination et une dégustation de spécialités lyonnaises concoctées par 2 chefs formidables : Joël Salzy et Olivier Canal.

Pour finir, Stéphanie, qui était présente dans la salle à côté de ses collègues en charge de professionnels du tourisme, a répondu aux nombreuses questions des journalistes sur la destination : autour de la gastronomie bien sûr, mais aussi sur le développement d’un tourisme plus responsable à Lyon, et a proposé des solutions pour les demandes d’accueils presse.

Deux autres étapes de la Lyoncootive sont prévues : en juillet à Turin et en octobre à Lausanne.

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Ils viennent de nous rejoindre

 

3 nouveaux adhérents ont rejoint le SYNAP au cours du printemps. Nous souhaitons donc la bienvenue à :

- Nathan Minck, groupe Hager Electro (Obernai)

- Aude Berlencourt, agence Le Bureau Bleu (Paris)

- Amaria Lahmri, INPI (Paris)

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Le point Éthique - et tac !

Ce mois-ci, nous tentons d’étudier l’utilisation des IA génératives à la lumière de nos codes déontologiques. Alors, ChatGPT : bien ou pas bien ?

Comme vous le savez, lecteurs fidèles de cette rubrique, la grande majorité de nos textes déontologiques remontent au siècle dernier, à une époque où les IA génératives relevaient encore de la science-fiction. Mais leurs grands principes, du fait de leur universalité, demeurent applicables, comme nous allons tenter de le démontrer.

 

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La question de l’utilité de ChatGPT ne se pose plus. Cet outil basé sur l’intelligence artificielle est susceptible de nous apporter une aide précieuse au quotidien. Il nous permet par exemple de résumer en quelques secondes un document de plusieurs pages, de trouver sans effort des informations sur le web, de rédiger un premier jet de communiqué de presse, de pitch, de courrier…

Mais ChatGPT nécessite toujours l’intervention de l’”intelligence humaine”, ne serait-ce que pour lui fournir la bonne requête. Il reste également indispensable de corriger, voire de réécrire les textes rédigés par l’IA.

De ce point de vue, l’utilisation de ChatGPT ne se pose nullement en contradiction avec nos codes déontologiques.

Mais en matière d’intelligence, surtout quand elle est artificielle, rien n’est jamais aussi simple…

  • L’IA générative se nourrit de tout ce qui est disponible sur le web. Tout, c’est-à-dire le bon comme le mauvais. Et de fait, l’IA n’établit aucune distinction entre des informations fiables (au hasard : un article écrit par un journaliste du Monde) ou non (par exemple : un post de blog complotiste qui affirme que la Terre est plate). Le texte produit par l’IA peut donc potentiellement intégrer de fausses informations ou des contrevérités. Ce qui viendrait en contradiction avec l’interdiction de diffuser des informations qui ne reposeraient pas sur des faits contrôlés et contrôlables (Code d’Athènes)
  • L’IA ne cite pas ses sources. Même si les informations qu’elle utilise sont exactes, difficile de savoir si le texte produit est un résumé, ou une copie d’un texte. En le reprenant tel quel, vous pouvez vous retrouver involontairement en infraction avec le droit de la propriété intellectuelle (vous savez, celui qui nous oblige entre autres à payer un droit de copie pour nos pressbooks…)
  • L’IA apprend de nos interactions avec elle. L’une des caractéristiques de ChatGPT, c’est que l’outil se nourrit des éléments que nous lui fournissons (requêtes, documents, demandes de corrections sur un texte qu’il a généré…). Cela signifie que chaque information, chaque document, est conservé quelque part dans sa mémoire, sans que nous puissions contrôler l’usage qu’il en fait. Ce qui peut être fâcheux lorsqu’il s’agit de documents confidentiels. Nos contrats, sinon le code de Lisbonne, nous interdisant de révéler toute information confidentielle que nous détiendrions de nos clients ou employeurs, passés, présents ou potentiels, ou d'en faire usage sans avoir obtenu leur autorisation préalable.

En résumé : si nos codes déontologiques ne disent rien, et pour cause, sur l’utilisation de l’IA, les grands principes qu’ils énoncent nous appellent à la prudence. Le Code de Lisbonne recommande même au professionnel d’“éviter l'usage, même accidentel, de pratiques ou de moyens incompatibles avec le présent code”. Mais l’IA seule n’est pas encore à même de savoir si elle enfreint ou pas notre déontologie. Comme toujours, c'est donc au professionnel de faire preuve d’intelligence et de vérifier les résultats fournis par les outils qu’il utilise. Alors, restons vigilants !

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La question du mois

 

Nos adhérents nous posent des questions, nous leur répondons !

Aujourd’hui, nous avons retenu la question de Juliette, attachée de presse free-lance.

La question de Juliette :

J’ai été très surprise par la réaction du SYNAP et du SCRP face au projet de loi pour réguler les influenceurs. Vous dites que ce texte met en danger les professionnels des relations publics et les journalistes… Pourtant cette loi est une belle avancée. Pourquoi une telle opposition ?

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La réponse du SYNAP :

Chère Juliette, merci pour votre question, qui nous permet de revenir sur l’une de nos actions en tant qu’organisme représentant la profession.

Effectivement, face aux nombreuses dérives que nous avons pu voir dans le domaine de l’influence, il était crucial d’encadrer les pratiques de ce nouveau métier. Et comme vous, nous nous félicitions de l’arrivée d’une loi qui allait établir des règles de bonne conduite.

Lorsque le projet de loi a été rendu public, nous l’avons soumis à nos avocats et juristes partenaires, et leurs remarques nous ont quelque peu inquiétés.

Tout d’abord, qu’entend-on exactement par “influenceur”, au sens de la loi ? Selon le texte, est influenceur commercial toute personne qui :

  • publie sur un canal numérique,
  • dit du bien d’un produit, un service ou une société,
  • et le fait à titre onéreux.

Cette définition peut tout à fait s’appliquer à un journaliste !

  • nombre de médias sont des publications en ligne,
  • un journaliste peut très bien parler en bien d’une société ou d’un produit (c’est un peu le but de tout attaché de presse 😉),
  • en droit, la notion de “caractère onéreux” recouvre toute “contrepartie” constituée par un “avantage”, même si celui-ci n'est pas pécuniaire. Or, si nous ne payons pas les journalistes, nous leur proposons des prêts de produits, leur fournissons des accès gratuits à des expositions, des salons, des festivals, les invitons à des voyages de presse tous frais payés…

Donc, même si aujourd’hui les journalistes ne sont pas cités nommément dans la loi, il existe tout de même un flou dans la définition de l’influenceur, porte ouverte aux interprétations.

Quant à nous, professionnels des RP, nous pouvons également tomber sous le coup de cette loi ! En effet, celle-ci intègre la notion de “complicité”. Nous qui gérons les prêts produits, les invitations, etc., nous sommes donc susceptibles d’entrer dans cette catégorie !

Pour mémoire, la peine prévue est de l’ordre de 300 000 € d’amende et de 2 ans de prison; ajoutés à une interdiction d’exercer…

Encore une fois, les deux syndicats ne contestent pas le bien-fondé de cette loi, au contraire. Ils demandent juste à ce que la définition soit plus précise pour éviter tout malentendu.

Voilà, Juliette, nous espérons que ces précisions auront pu vous éclairer. Et à vous tous, n’hésitez pas à nous soumettre vos interrogations et vos questions !

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Le chiffre du mois : 40%

 

Chaque mois, votre syndicat met en avant un chiffre parlant autour des métiers de la communication.

Selon le nouveau rapport Digital News 2023 de Reuters, 40 % des lecteurs payants de la presse d’information ont annulé ou renégocié leurs abonnements et se tournent vers d’autres sources d'informations.

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Alors, le journalisme génère-t-il encore des revenus dans le paysage médiatique actuel ? Le rapport de Reuters indique que les paiements pour l'actualité en ligne restent stables à environ 17 % pour la deuxième année consécutive. Cependant, près de 40 % des abonnés ont annulé ou renégocié leurs abonnements, invoquant comme raison principale l'inflation. L'offre d'une formule promotionnelle à bas prix est le seul argument convaincant pour les internautes. Selon Reuters, les médias devraient connaître de nombreux désabonnements à court terme.

Les newsletters spécialisées portées par des journalistes ont connu un succès limité, principalement aux États-Unis, en particulier celles axées sur la finance. Les podcasts, quant à eux, restent populaires auprès d'un public jeune. Les formats hybrides gagnent en popularité, avec de nombreux talk-shows américains se transformant en format audio.

En France, le podcast "Les actus du jour" d'Hugo Décrypte a été le plus téléchargé en mai dernier, avec 1,4 million de téléchargements.

Concernant les “nouvelles” sources d’information : alors que Facebook connaît une nette baisse de la diffusion d'informations, d'autres plateformes, axées sur la vidéo, connaissent une tendance inverse. Au cours des neuf dernières années, la proportion d'utilisateurs qui se tournent vers YouTube pour s'informer est passée de 16 % à 20 %. Dans le même laps de temps, cette proportion est passée de 2 % à 14 % pour Instagram. Snapchat enregistre une très faible hausse, passant de 1 % à 2 %, malgré son onglet Discovery dédié à l'actualité. En revanche, TikTok affiche la plus forte croissance de toutes les plateformes, avec une proportion d'utilisateurs à la recherche d’informations passant de 1 % à 6 % entre 2020 et 2023. 20 % des 18-24 ans utilisent TikTok pour s'informer, en particulier en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. L'application a d’ailleurs joué un rôle majeur dans la propagation de la désinformation lors des élections au Kenya et au Brésil...

Pour retrouver l’ensemble des chiffres de cette étude : https://www.ladn.eu/media-mutants/internautes-journalistes-informer/

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Le coin lecture

A chaque numéro, nous vous présentons un ouvrage qui traite de la communication. Le focus, ce mois-ci, porte sur l’essai “Les marchandises émotionnelles” par Eva Illouz.

En tant qu’attaché de presse, il est important de savoir comment évolue notre société. Certains sociologues s’attachent à la décrypter de manière remarquable ; c’est le cas d’Eva Illouz.

Dans la droite ligne de ses travaux de sociologie de la culture et des sentiments, Eva Illouz se penche, dixit la revue Sciences Humaines, avec ce collectif, sur la place des émotions dans notre monde actuel.

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Cet ouvrage collectif, initié et dirigé par elle, montre de manière subtile et intelligente comment émotions et marchandises sont désormais coproduites.

Créées par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies, elles entendent transformer et améliorer le moi. De la détente proposée par le Club Med aux cartes sexuelles distribuées dans les rues de Tel-Aviv, des techniques de psychologie positive aux films d'horreur, la consommation et les émotions s'intriquent désormais au point de se définir mutuellement.

C'est là un trait fondamental, et pourtant jusqu'alors jamais étudié, de notre modernité. Cette modernité qui fait de l'individu un être à la fois fondamentalement rationnel et soumis à une intensification sans précédent de ses émotions. Ce paradoxe est rendu possible par le fait que les émotions et les marchandises sont désormais coproduites, jusqu'à générer un type de produits tout à fait inédit et jusqu'à présent jamais étudié : les marchandises émotionnelles. Il met ainsi le doigt sur une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur – en se gardant de tout jugement – l'authenticité de l'individu moderne.

Une réflexion fondamentale, qui ouvre un nouveau champ de recherches et jette une lumière éclatante sur nos modes de vie.

Si vous ne connaissez pas cette sociologue, n’hésitez pas à vous pencher sur l’ensemble de ses ouvrages, qui sont une lecture sensible et argumentée de notre société moderne et de ses paradoxes.

Les marchandises émotionnelles
par Eva Illouz
Editions Premier Parallèle
424 pages
http://www.premierparallele.fr/livre/les-marchandises-emotionnelles

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Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un très bel été, en attendant de vous retrouver à la rentrée, tout bronzés et pleins d’allant !

L’équipe du SYNAP

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